Sentier multifonctionnel d’interprétation de la Côte Gilmour
2014-2015
Coûts de réalisation: Non déterminées
Le présent mandat consistait à la conception et l’aménagement d’un sentier multifonctionnel d’interprétation de 1,19 km, avec une pente prononcée de plus de 8 % par endroits, en milieu naturel et hors de l’emprise routière de la Côte Gilmour. Nous devions penser à un sentier sécuritaire pour relier la haute-ville au boulevard Champlain. Au préalable, la Côte Gilmour était aménagée pour répondre aux besoins des automobilistes qui doivent circuler entre la basse-ville et la haute-ville. L’absence d’aménagements pour faciliter le transport actif rend difficile le passage des piétons et des cyclistes. Avec l’aménagement de ce nouveau sentier en milieu boisé, les usagers peuvent circuler librement été comme hiver.
L’espace intègre des thématiques rappelant l’histoire du site pour se souvenir : La valeur historique importante accordée au site se traduit dans l’articulation de l’ensemble du sentier d’interprétation. À ce titre, nous avons également considéré l’étude d’inventaire et d’évaluation du potentiel et des ressources archéologiques (automne 2013). L’interaction des usagers avec l’histoire a été privilégiée. Nous avons intégré l’histoire à même le mobilier, sur le sentier, à six différentes haltes de repos proposées dans le respect des thématiques explorées par le client, la Commission des champs de batailles nationaux.
Une harmonisation devait exister entre les travaux routiers et le sentier. Les travaux routiers qui se sont terminés à l’automne 2014 ont été considérés dans la conception et la réalisation du sentier multifonctionnel. Les traverses piétonnes, la signalisation, l’éclairage, le marquage et les raccordements électriques sont quelques-uns des éléments qui ont dû s’intégrer avec le volet sentier. Le mobilier (ex. : lampadaires, bancs, poubelles, garde-corps) devait s’harmoniser avec celui reconnu pour l’ensemble du parc des Champs-de-Bataille.
Ce projet comportait plusieurs particularités et contraintes. Nous devions considérer les enjeux relatifs à l’accessibilité et à la sécurité, à la protection du milieu naturel, à la mise en valeur du potentiel historique et à l’harmonie architecturale. La pente forte, de roc friable et instable, recouverte d’arbres à préserver était sans doute le défi le plus contraignant. Il faut aussi mentionner le le défi technologique associé à la réalisation des murs de gabions, une première au Québec, pour des murs de gabion aussi hauts et ayant une si grande superficie.
Finalement, nous avions un site naturel à protéger et un paysage à révéler. La présence d’arbres matures dans la falaise et sur l’ensemble du parcours de la Côte Gilmour est une richesse considérable du secteur. L’effet d’envoûtement est bien présent et le couvert forestier fait le lien avec les aménagements du parc des Champs-de-Bataille. La réalisation de ce sentier en boisé se devait de préserver ce secteur sensible et fragile. Les liens visuels entre le haut et le bas du cap Diamant font partie de l’histoire à raconter.
Partenaires impliqués
- En collaboration avec CIMA+ et Communications Médialog